06 mai 2022

Cameroun : Maximilienne Ngo Mbe et Felix Agbor Nkongho viennent de recevoir le prix des droits humains du centre américain Robert F. Kennedy Human Rights pour leur engagement pour les droits humains dans la partie anglophone (Nord-ouest et Sud-ouest) du pays dans le conflit sanglant entre séparatistes et armée.
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220506-cameroun-un-prix-des-droits-de-l-homme-remis-%C3%A0-maximilienne-ngo-mbe-et-felix-agbor-nkongho

Congo-Kinshasa : Il y a exactement un an, le 6 mai 2021, les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri étaient placées sous état de siège pour pouvoir mieux lutter contre les groupes armés qui sévissent dans ces deux provinces depuis des années. Une mesure qui, semble-t-il, n’a eu aucun succès – «ces 12 derniers mois, il y a eu deux fois plus de civils tués que pendant les 12 mois précédents. Soit un total de plus de 2 500 victimes». Leur pouvoir élargi, les militaires l’utiliseraient-ils seulement pour s’enrichir et pour encore plus vulnérabiliser la population, comme le pense un membre de la société civile du Nord-Kivu ?
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220506-rdc-un-an-apr%C3%A8s-son-d%C3%A9but-l-%C3%A9tat-de-si%C3%A8ge-dans-l-est-critiqu%C3%A9-pour-son-bilan-mitig%C3%A9

05 mai 2022

Afrique du Sud : Dulcie September, la représentante de l’ANC en France, fut assassinée de quatre balles dans la tête le 29 mars 1988. Le nouveau film documentaire «Murder in Paris» ambitionne que le dossier – classé sans suite dans le passé – soit rouvert. «Le documentaire suit l’enquête de la journaliste Evelyn Groenink et les liens supposés entre l’assassinat de Dulcie September et ses recherches sur les ventes d’armes françaises au régime de l’apartheid sous embargo.» A côté des services français, des services sud-africains pourraient aussi avoir été impliqués.
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220505-afrique-du-sud-un-film-sur-le-meurtre-de-l-anti-apartheid-dulcie-september-veut-relancer-l-enqu%C3%AAte

Sénégal : A partir de fin mai, en bas de la colline des Mamelles va être construite une usine de dessalement d’une capacité de 100 000 m3 par jour par la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) qui ainsi espère prévenir aux poblèmes de ravitaillement d’eau de la capitale sénégalaise à partir de 2025 quand l’usine va entrer en fonction. Mais certain.e.s riverain.e.s s’y opposent, aussi pour raisons écologiques.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-afrique/20220505-s%C3%A9n%C3%A9gal-l-usine-de-dessalement-pr%C3%A9vue-sur-le-littoral-de-dakar-continue-de-faire-pol%C3%A9mique