27 mai 2021
Mali: Assimi Goïta semble déterminé de ne plus lâcher les rênes avant la fin de la transition. Il est en train de chercher des alliés, nommément du côté du M5. Il ou plutôt le Mali pourrait devoir faire face à des sanctions, même si le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est contenté de condamner l’éviction des autorités de transition sans proposer aucune sanction. La Cédéao pourrait reconduire ses sanctions d’après le premier coup d’Etat d’Assimi Goïta. Pendant tout cela, la vie continue à Bamako comme si de rien n’était…
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210527-mali-que-peut-d%C3%A9sormais-faire-assimi-go%C3%AFta-le-chef-de-la-junte-militaire
Rwanda/France : «’En me tenant, avec humilité et respect, à vos côtés, je viens reconnaître nos responsabilités’, a dit le président français, tout en affirmant que la France n'avait ‘pas été complice’ du génocide au Rwanda.» Paul Kagame était content du discours de Macron au mémorial. Selon lui, «(c)es mots ont eu plus de valeur que des excuses, c’était la vérité». Alain Gauthier, président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda, par contre, n’est pas du tout content : «Macron n'a pas fait de véritables excuses, ni même demandé pardon».
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210527-emmanuel-macron-au-rwanda-des-mots-qui-ont-plus-de-valeur-que-des-excuses-pour-paul-kagame
Gambie : Après plus de deux ans d’enquêtes sur les violations des droits humains sous Jammeh et plus de 370 témoins entendu.e.s, la Commission vérité, réconciliation et réparations a clos aujourd’hui jeudi ses auditions. «La Commission doit maintenant rédiger son rapport et proposer ses conclusions aux autorités début juillet.»
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210527-gambie-apr%C3%A8s-deux-ans-de-travaux-la-commission-v%C3%A9rit%C3%A9-a-termin%C3%A9-ses-auditions
République Centrafricaine : Un témoin clé devant la CPI, Joachim Kokaté, raconte les débuts des anti-balaka en 2013, après la chute de François Bozizé et la prise de pouvoir des Seleka.
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26 mai 2021
Mali: Lors d’une visite de la troïka (Cédéao, UA, Minusma avec Goodluck Jonathan à sa tête), le président Bah N'Daw et le Premier ministre Moctar Ouane ont annoncé leur démission aujourd’hui, mercredi. Leur démission a ensuite été divulgée. Selon une source diplomatique, le vice-président Assimi Goïta veut prendre la présidence. Des négociations seraient en cours avec le M5 pour la primature.
https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20210526-mali-d%C3%A9mission-du-pr%C3%A9sident-bah-ndaw-et-du-premier-ministre-moctar-ouane
Mali : Pendant que l'Association malienne des droits humains et la Commission nationale des droits humains condamnent le coup d’Etat, «(l)a Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'imam Mahmoud Dicko déclare «suivre les évènements» et demande ‘à sa base de rester mobilisée à toutes fins utiles’» et le M5 se concerte – il aurait été approché par les militaires pour faire partie du nouvel exécutif mais on est loin d’un consensus. De son côté, l'UNTM (l'Union nationale des travailleurs de Mali) à suspendu son mot d'ordre de grève, disant ne pas vouloir «accroître les difficultés des travailleurs, alors même qu'aucune négociation n'est possible, faute d'interlocuteur».
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210526-mali-la-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-d%C3%A9nonce-un-coup-d-etat-l-untm-suspend-la-gr%C3%A8ve
Tchad : Pour garantir l’équilibre de la région du Lac Tchad et du Sahel, la Commission du bassin du Lac Tchad a apporté son soutien au Conseil militaire de transition du Tchad. C’était lors d’un sommet où Buhari du Nigeria faisait l’hôte en accueillant le Cameroun, la Centrafrique, la Libye, le Niger et le Tchad. «Ces 6 pays membres étaient entourés par le Soudan et l'Algérie qui n'ont pas encore ratifié leur engagement. Et parmi les observateurs, notamment l'Union africaine et la Cédéao.»
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210526-r%C3%A9unie-%C3%A0-abuja-la-commission-du-bassin-du-lac-tchad-apporte-son-soutien-au-cmt
Agrobiodiversité : Dans un contexte de changements globaux, la diversité des pratiques de gestion offre autant de solutions potentielles pour les agriculteurs et agricultrices. Cet article rend compte des résultats d’une étude menée au Sénégal, au Mali, au Burkina Faso et au Niger qui a essayé de donner des réponses à des questions telles que : Quelles espèces sont cultivées ? Quelles sources d’approvisionnement en semences ? Quels facteurs derrière ces pratiques ? Un premier résultat : il y a beaucoup moins de différence qu’on croit entre semences ‘paysannes’ ou ‘traditionnelles’ et semences ‘commerciales’ ou ‘améliorées’. «Lorsque les semences issues de programmes de sélection sont mises en culture, les grains issus de la récolte sont ensuite parfois eux-mêmes réutilisés comme semences et immédiatement requalifiés en semences paysannes. À l’inverse, beaucoup de variétés améliorées par la recherche sont le fruit d’une épuration des variétés paysannes traditionnelles.» Pour le nombre d’espèces cultivées, la pluviométrie joue un rôle (22 espèces en moyenne où la pluviométrie est plus importante, 10 à l’approche des zones sèches du Sahel). Il y a aussi corrélation entre la diversité culturelle et l’agrobiodiversité (chaque langue parlée s’accompagne en moyenne d’une espèce cultivée supplémentaire pour le village). L’appartenance à une organisation de producteurs et productrices encourage également la diversité d’espèces cultivées.
https://theconversation.com/afrique-de-louest-les-paysans-se-mobilisent-pour-la-biodiversite-agricole-160515