28 février 2021
Tchad : Pas clair ce qui s’est passé au domicile de l’opposant, ancien ministre, ancien chef rebelle, candidat aux présidentielles d’avril Yaya Dillo. Selon le gouvernement, il aurait refusé de répondre à des convocations judiciaires et les agents venus l’arrêter auraient essuyé des tirs. Leur riposte aurait fait deux morts. Selon Yaya Dillo, «son domicile a été attaqué ce dimanche et plusieurs personnes de son entourage ont été tuées».
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210228-tchad-incidents-%C3%A0-ndjamena-des-violences-au-domicile-de-l-opposant-yaya-dillo
Niger : Depuis l’annonce des résultats provisoires du 2e tour des présidentielles, l’accès à internet est très restreint à Niamey. Les autorités ne se prononcent pas sur cette question.
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210227-niger-des-difficult%C3%A9s-d-acc%C3%A8s-%C3%A0-internet-apr%C3%A8s-les-troubles-post-%C3%A9lectoraux
Mali : A Koro, sous le patronage des mossi et samogo, les peulhs et dogons ont signé un accord de paix. «Plus de 300 leaders communautaires se sont engagés entre autres à déposer les armes et permettre le retour des déplacés.» L’Etat malien était représenté – pour la première fois (il y avait eu trois autres tels accords dans le Centre du Mali). Maintenant, il va falloir impliquer les groupes armés, avec la katiba Macina et les chasseurs de Dana Amassagou particulièrement connus pour leurs violences.
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210227-accord-de-paix-dans-le-cercle-de-koro-entre-peuls-et-dogons
Mali : A travers une rencontre de plus de 100 maires et notables de 112 villages de la région de Tombouctou, les Imouchars (appartenant aux Touaregs) voudraient contribuer à la paix et la sécurité dans leur région. Aussi en finançant des «micro-projets pour donner de l’espoir la jeunesse sans emploi et (l’)alphabétisation des adultes».
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210227-mali-des-%C3%A9lus-de-la-r%C3%A9gion-de-tombouctou-se-rencontrent-pour-parler-de-paix-et-s%C3%A9curit%C3%A9
Santé/fuite de cerveaux : Avec l’Afrique déjà beaucoup en dessous des normes de l’OMS (1 médecin pour 600 habitant.e.s), les docteurs qui partent travailler à l’étranger aggravent la situation. Egypte, Nigeria, Ghana et Afrique seraient les plus concernés. En Egypte, sur 213 000 médecins enregistré.e.s, 82 000 travaillent dans le pays – pour la plupart dans la mégalopole du Caire – selon le ministère de la santé. Au Nigeria, plus de la moitié des 72.000 docteurs enregistré.e.s exercent au Royaume Uni et 88% des docteurs pensent à partir. Pareil au Ghana qui aurait perdu 50% de ses effectifs d’infirmiers et infirmières entre 1995 et 2005. En Afrique du Sud, «(i)l y aurait 8.000 médecins sud-africains dans les pays de l’OCDE, pour 11.600 généralistes et 4.500 spécialistes établis en Afrique du Sud en 2017.»
Selon un rapport de la Fondation Mo Ibrahim qui date de 2018, «les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie et le Canada, auraient ainsi économisé 4,6 milliards de dollars en formation depuis 2010, sur le dos des universités de médecine africaines.»
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210227-afrique-la-fuite-des-cerveaux-dans-le-secteur-de-la-sant%C3%A9
Cameroun : L’armée aurait commis «l’une des pires» attaques contre des civils dans le village d’Ebam dans les Sud-ouest anglophone il y a un an, selon un rapport de Human Rights Watch sorti vendredi : «au moins vingt femmes – dont quatre handicapées – ont été violées et une trentaine d’hommes passés à tabac». Ce ne serait aucunement un cas isolé. HRW demande une enquête indépendante.
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210227-human-rights-watch-accuse-l-arm%C3%A9e-camerounaise-d-exactions
Algérie : Après la pause corona, le Hirak semble bien de retour. Après le 2e anniversaire du Hirak célébré lundi par des manifestant.e.s dans les rues, des marches ont eu lieu vendredi à Alger, à Bejaïa, à Tizi Ouzou, à Bordj Bou Arreridj, à Oran et à Tlemcen. A Alger, la police a utilisé gaz lacrymogène et matraques pour empêcher l’accès à la Grande Poste, «lieu emblématique des rassemblements anti-régime».
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210227-hirak-saison-2-en-alg%C3%A9rie-le-hirak-est-de-retour-dans-les-rues
27 février 2021
Mali : «Un pays où un président ne peut être élu sans l'appui des religieux, où ces derniers peuvent faire retirer un code de la famille, voté pourtant à l'Assemblée nationale, où ils président même la fameuse et très convoitée Commission électorale nationale indépendante, peut-il se considérer comme laïc ?» Un podcast RFI.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/le-d%C3%A9bat-africain/20210226-quelle-la%C3%AFcit%C3%A9-au-mali