Günther Lanier
Né en Autriche fin septembre 1958, le jour que la Guinée a pris son indépendance, je suis arrivé à Ouagadougou 44 ans après. Depuis, le Burkina ne m’a plus lâché. L’Afrique étant au centre de mes intérêts, je veux utiliser ce site pour diffuser le savoir y relatif – premièrement à travers ce que j’en écris (voir «accueil») et puis en résumant les nouvelles que d’autres en donnent (voir «actualités»).
Tout d’abord un grand merci à Gaël Sankara – sans son concours informatique, ce site n’aurait jamais vu le jour !
Elevé et scolarisé à Vienne, j’ai été boursier au United World College of the Atlantic au Pays de Galles de 1974 à 1976. Après le bac, j’ai fait mes études d’économie et d’ethnologie à l’Université de Vienne, prenant mon temps, voyageant et vivant beaucoup. Avec ma maîtrise en économie en poche, j’étais banquier de 1990 à 1997, à la fin senior vice president (head of country research) et fondé de pouvoir à Investmentbank Austria. Ensuite je me suis orienté vers l’enseignement : à l’université de Vienne d’abord, puis au Mahindra United World College of India de 1999 à 2002, ensuite un peu à l’Université de Ouagadougou. Mais je me suis surtout engagé contre les violences à l’égard des filles et des femmes, dans le cadre de la coopération bilatérale (coopération allemande et autrichienne), multilatérale (Unicef) et surtout au sein de la société civile où je continue de militer à côté de la Cour de Solidarité de Paspanga (femmes accusées de sorcellerie), de l’ONG Partners et de l’Association Féminine du Développement Songmanegre.
Depuis fin 2015, je dédie la plupart de mon temps à l’écriture. A part des articles hebdomadaires sur le site viennois www.radioafrika.net et ses contributions au magazine bimestriel International, j’ai publié deux livres en allemand et deux en français : «Burkina Libre» et «Au Pays des femmes intègres».