17 octobre 2022

Mali : Le 30 septembre, le promoteur de Joliba TV Mohamed Attaher Halidou a publié un éditorial dans lequel il «s'inquièt(ait) du danger menaçant la liberté d'expression au Mali et interpell(ait…) la Haute autorité de la communication afin qu'elle sorte de son silence». Cette même Haute autorité de la communication considère ces propos comme des «manquements» et que le programme de Joliba TV ferait «souvent usage d'expressions à forte connotation péjorative» en ce qui concerne les autorités. Lèse-majesté vs restriction de la liberté d’expression ?
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221017-mali-le-directeur-de-l-information-de-joliba-tv-convoqu%C3%A9-par-la-haute-autorit%C3%A9-de-la-communication

Burkina Faso : C’est un de ces comptes-rendus longues mais très lisibles dont Bruno Jaffré a le secret, le compte-rendu du coup d’état d’Ibrahim Traoré «doublé d’une insurrection populaire» et suite à la non-tenue de la promesse de faire reculer l’insécurité par le MPSR1 et l’invitation de Blaise Compaoré à Ouagadougou par Damiba juste après sa condamnation à la perpétuité, «une mascarade qui (a) vir(é) au fiasco». Bruno Jaffré n’évite pas non plus la question bien réel du «rejet de la France et la demande de son départ du Burkina» bien qu’il ne croit pas que le Burkina va faire appel à Wagner.
https://lefaso.net/spip.php?article116690

16 octobre 2022

Burkina Faso : Hier samedi, c’était le 35e anniversaire du meurtre de Thomas Sankara. Pour sa première sortie après avoir été désigné Président du Faso, Ibrahim Traoré a choisi le mémorial Thomas Sankara où il a déposé une gerbe de fleurs. Ensuite «le colonel Pierre Ouedraogo, président du Comité international mémorial Thomas Sankara, lui a remis un flambeau de la révolution» – «appel à un devoir, à un contrat avec Sankara». Le vendredi, les Assises nationales – qui se sont tenues en une seule journée en lieu de deux – ont adopté la nouvelle charte de la transition qui fixe comme objectif principal de «rétablir et renforcer la sécurité sur l’ensemble du territoire» tout en s’occupant des refugié.e.s internes. Si les deux articles RFI ne se trompent pas, la nomination d’Ibrahim Traoré et la charte de la transition font largement le consensus au Burkina.
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221016-burkina-le-capitaine-traor%C3%A9-re%C3%A7oit-le-flambeau-de-la-r%C3%A9volution-au-pied-de-la-statue-de-sankara
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221015-burkina-apr%C3%A8s-le-consensus-autour-d-ibrahim-traor%C3%A9-la-transition-repart-sur-de-nouvelles-bases

Burkina Faso : Pour la nouvelle Charte de la Transition voir https://netafrique.net/burkina-faso-voici-la-charte-de-la-transition-signee-par-le-capitaine-ibrahim-traore-president-de-la-transition/

Congo-Kinshasa : Ces pauvres gens au pouvoir qui sont exposés aux critiques ! «Le procureur général près la Cour de cassation (…) plaide pour un durcissement des peines d'outrage au chef de l'État.» Alors que la société civile et l’opposition dénoncent depuis longtemps le caractère répressif de la loi dans l’état actuel, les peines prévues par elle ne suffiraient donc pas ? Le procureur devrait plutôt «s'exprimer plutôt sur le dysfonctionnement de la justice et la corruption».
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221016-rdc-vers-un-durcissement-des-peines-pour-infraction-d-outrage-au-chef-de-l-%C3%A9tat